vendredi 15 janvier 2016

Péage-de-Roussillon, Isère, Raymond Saint-Prix.

Raymond Saint-Prix.

Fils d'une famille de la bourgeoisie dauphinoise (petit-fils du sénateur Oscar Victorin Eusèbe Saint-Prix), monte à Paris à la veille de la Première Guerre mondiale pour étudier la peinture à l'académie Julian, puis le théâtre auprès d'André Brunot. Vers 1915, il est pensionnaire à la Comédie-Française. Au théâtre des Bouffes-Parisiens, il tient le rôle de Néron dans Britannicus. Souffrant, il se retire en 1920 auprès de sa mère, Augustine Emilie Isabelle Caroline Richard, dans la maison familiale du Péage-de-Roussillon et consacre une grande partie de son existence à entretenir les amitiés nouées lors de ses années parisiennes. Il compte au nombre de ses proches Sarah Bernhardt, Sacha Guitry, Mounet-Sully, Rejane, Romuald Joubé, Colonna Romano, Albert Reyval, Pierre Alcover. Mécène, il a encouragé et fait connaitre plusieurs artistes locaux, dont le dramaturge Alfred Poizat et l'aquarelliste valentinois Louis Ageron ainsi que le graveur Couerroyer (?).Les peintres / sculpteurs valentinois Donzelli Duilio le père et Dante le fils. Raymond Saint-Prix est enterré au côté de sa mère pour laquelle il avait une profonde affection, dans la chapelle familiale de sa maison du Péage-de-Roussillon.

Cette demeure qui conserve de nombreux souvenirs de sa vie est aujourd'hui une maison / musée

 « MAISON RAYMOND SAINT PRIX - MAISON DU SOUVENIR ET DES ARTISTES ».

Le parc Beauregard adjacent où furent données de nombreuses représentations dans le théâtre de verdure aménagé par Raymond Saint-Prix (le "bosquet d'Apollon"), est maintenant un jardin public.
Wikipédia,


Les cinq premiers représentent 
Eugène Victorin Raymond Saint Prix









Raymond Saint Prix dans le rôle de ...



Raymond Saint Prix dans le rôle d'Edouard V des enfants d'Edouard en 1911 au théâtre Antoine



Raymond Saint Prix dans le rôle de Zanétto de la comédie "Le Passant" de François Coppée en 1912




Raymond Saint Prix dans le rôle de Néron dans Britannicus en 1912 au théâtre des Bouffes Parisiènnes.




Dos du tableau :
L'affichette de la matinée classique
Une annotation de Raymond Saint Prix :
Raymond Saint Prix dans Néron
Théâtre des Bouffes Parisiennes
Direction Cora Lapacerie 1912
J'aime
"Il marche sans dessein ses yeux mal assurés
N osent lever au ciel leurs regards égarés"
Voila ce qu'à voulu traduire Donzelli dans cette gouache.



Buste de Raymond Saint Prix en plâtre, il servira à faire le moule pour celui en bronze








Buste de Raymond Saint Prix en bronze








Photos P Larbre